In the Studio with Obakki

May 5, 2016

download (9)download (10)download (11)download (12)download (13)download (14)download (15)When I was growing up, my mom sewed clothes for my brother and me. We both had a lot of homemade outfits with… let’s call them unusual prints. (I’m sure I was the only five-year-old who had a pink floral muumuu for the summer. And I shouldn’t even mention the red pants printed with alpine skiiers.) The sewing machine in our basement was frequently running, but I was never in front of it – despite a number of seamstresses in my family, I could not be more inept at sewing if I tried. In seventh grade sewing class, my teacher took pity on me, allowing me to stay late every class to finish my projects. In grade eight and nine, I had less sympathetic teachers and just scraped by with a passing D. There is something I find fascinating about things I cannot learn to do – I deeply admire anyone who can sing, because I’m tone deaf and, equally, anyone who can make clothes. After all, my imagination is full of beautiful garments that I dream of wearing, but I have no way to bring them to life. That’s what made visiting the Obakki studio in Gastown such a cool experience – the garments are all made locally, so the studio is full of rolls of sumptuous fabrics, spools of thread in every imaginable shade and racks upon racks garments in various stages of development. With so much of fashion market taken up by fast fashion giants like H&M and Zara (whose clothes I admittedly wear often), it’s rare to have a chance to see the clothes that you wear in the place where they are designed and made. (And still more rare, to find a brand that employs talented, skilled workers to make clothes in North America.) I loved exploring the space, strolling among the rolling racks – so often, the origin of our clothes, like the origin of our food, is so far removed from our lives that we forget that what we wear has to come from somewhere and be made by someone. The experience of spending an afternoon at Obakki reminded me of the fundamental humanity of clothing. People make clothes, and clothes do not exist without people. In that way, our wardrobes really are just one more thing that connect us.

Tickets for the Obakki x Holt Renfrew Walk for Water Benefit are available via Eventbrite
For more information about the work of the Obakki Foundation, visit their website.

Pendant mon enfance, ma maman confectionnait des vêtements pour mon frère et moi. Nous avions tous les deux plusieurs tenues fait maison avec des imprimés… disons insolite. (Il n’y a aucun doute que j’étais la seule fille à la maternelle qui possédait une muumuu à fleurs roses. Et en plus, ça va sans dire que mon pantalon imprimé de skieurs était le seul de son genre dans le monde.) La machine à coudre dans notre sous-sol tournait souvent, mais moi, je ne l’ai jamais touché – malgré la grande nombre de couturières dans ma famille, je suis complètement inepte en couture. J’ai pris mon premier cours en couture pendant la septième année. Ma professeure a vu très clairement que je n’étais pas douée en couture et elle m’a permis de rester après l’école tous les jours afin de terminer mes projets. Malheureusement, mes professeures en huitième et neuvième année était moins compatissantes et je m’en suis tirée tout juste. J’éprouve une certaine fascination avec les choses que je n’arrive pas à apprendre – j’admire tous ceux qui savent chanter, car moi je n’ai pas d’oreille et, également, j’ai beaucoup d’estime pour les couturiers, car j’ai l’esprit pleine de vêtements que je ne pourrai jamais realiser de mes propres mains. C’est pour ça que j’ai tellement apprécié la chance de visiter l’atelier Obakki à Gastown – les habits sont fabrique dans la région, donc nous trouvons dans l’atelier des rouleaux de tissus somptueux, des bobines de fil coloré et des tas de portants rempli de vêtements en production. Étant donné que les vêtements fast fashion deviennent de plus en plus commun, et que nous achetons de plus en plus des trucs pas cher chez H&M et Zara (moi incluse), c’est rare de voir les vêtements que vous portez dans l’endroit où ils sont conçus et confectionnés. (Et même plus rare, de découvrir une marque de confectionne leurs habits en Amérique du Nord !) J’ai adoré passer l’après-midi à explorer l’atelier, à me promener entre les portants et à toucher tous les tissus. Souvent, l’origine de nos vêtements, comme l’origine de notre nourriture, est tellement loin de notre vie quotidienne que nous oublions que ce que nous portons vient de quelque part et est fait par quelqu’un. Mon après-midi chez Obakki m’a rappelé de l’humanité fondamental des vêtements. Des personnes les fabriquent, et ils n’existent pas sans les personnes. Comme ça, nos dressings servent à rapprocher les gens du monde entier, peu importe les distances entre nous et nos différences culturelles.

Les billets pour la soiree Obakki x Holt Renfrew Walk for Water sont disponibles chez Eventbite.
Pour plus de renseignements sur la fondation Obakki, n’hésitez pas à consulter leur site web.

Cee Fardoe is a thirty-something Canadian blogger who splits her time between Winnipeg and Paris. She is a voracious reader, avid tea-drinker, insatiable wanderer and fashion lover who prefers to dress in black, white and gray.

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