La Bibliophile

H&M dress (c/o)
White House Black Market belt (similar)
H&M shoes (c/o)
Chanel bag
Celine sunglasses
Keltie Leanne Designs ring (c/o)
Olive + Piper earrings (c/o)

The New York Public Library on Fifth Avenue is pretty much my dream place – and it isn’t even in Paris. Like most bibliophiles, I am drawn to any place that is filled with books, even if I don’t have time to go inside, and even if I am in the middle of reading three books already. Book shops and libraries pull me in like magnets; no matter how humble the space or how pedestrian the literary selections, I can’t resist a chance to look at books, to pick them up and hold them in my hands, to thumb their pages while I ponder the stories inside. With that said, it’s easy to see why I would be attracted to the New York Public Library, but the building itself is a big part of the appeal to – all white marble, as far as the eye can see, with just the slightest hints of brass and wood. I walked up the library steps for the first time when I was nineteen, on a trip to New York with my mom; I was sick on that trip, probably sicker than someone should be while travelling, but I refused to stay home. My memories of our time in Manhattan have always been muddled, but I remembered a beautiful set of marble stairs leading into the most breathtaking building. When I finally realized, all these years later, that those stairs were on the front of the New York Public Library, it made perfect sense. Sadly, we arrived too late to go inside and wander among the shelves – the entire NYPL system as over fifty-three million books, more than even the most devoted reader could begin to tackle in a lifetime – but just walking up those stairs again felt like a kind of homecoming.

Pour moi, la bibliothèque publique de New York dans Fifth Avenue est un endroit de rêves – et elle n’est même pas à Paris. Comme la majorité des bibliophiles, je suis attirée par tout endroit plein de livres, même si je ne peux pas entrer et même si je suis déjà entrain de lire trois romans. Les librairies tout comme les bibliothèques ont toujours eu un grand pouvoir d’attraction sur moi; peu importe combien ils sont petits et peu importe le genre de livres qu’ils vendent, je ne peut m’empêcher d’y entrer afin de me flâner parmi les livres, afin de les tenir dans mes mains, afin de les feuilleter et afin de réfléchir aux histoires dedans. Ceci dit, c’est clair que j’adore la bibliothèque de New York, mais l’immeuble m’attire autant que les livres – il est fait en marbre tout blanc, avec quelques touches de cuivre jaune et de bois. Je suis montée l’escalier de la bibliothèque pour la première fois à mes dix-neuf ans, pendant un séjour à New York avec ma maman; j’étais malade, sans doute trop malade pour partir en vacances mais j’avais refusé de rater notre voyage. Mes souvenirs de Manhattan ont donc toujours été un peu embrouillés, et je me rappelais un escalier en marbre sans savoir où il menait. Quand je me suis enfin rendue compte, une dizaine d’années plus tard, que l’escalier se trouvait à la bibliothèque publique, je savais pourquoi je les aimait tant. Malheureusement, nous sommes arrivés trop tard lors de notre visite cette année pour entrer et voir tous les livres – la bibliothèque entière possède cinquante-trois millions de livres, tellement que même le lecteur le plus dévoué ne pourra pas s’en attaquer pendant sa vie – mais le fait de monter l’escalier encore une fois me semblait un peu comme un retour au foyer.