Fashion vs. Feminism

June 3, 2016
 download (5)download (6)download (7)download (8)download (9)download (10)download (11)Marled by Reunited Clothing blouse (c/o)
Aritzia leggings
Sam Edelman heels
Chanel bag
Celine sunglasses
Daniel Wellington watch (c/o)
Keltie Leanne Designs ring (c/o)
Strut Jewelry ring (c/o)
Caroline Neron earrings (c/o)

Sometimes, reconciling fashion and feminism is a challenge. We’ve talked about how my style has been shifting slowly towards casual, menswear-inspired looks, and how my interest in the feminine silhouettes that suit my body type so well has waned. I’m petite – so much so that I have been known to shop at Gap Kids – but I have curves; there is no hiding or denying them, they are part of my body shape and, most days, I’m pretty okay with that. (And, on days when I’m less okay with it, I eat chocolate – it solves nothing, but it’s delicious.) Oversized clothing tends not to flatter girls with curves – the wrong cut on an oversized blouse can make me look like I’m expecting (or hiding a ham.) But the concept of what is flattering trips me up – I love fashion and I want to look fabulous. I mean, don’t we all? But I find myself getting philosophical and wondering who made the seeming arbitrary decision about what is flattering and what isn’t. Most fashion decisions, particularly the ones related to women’s clothing, were made by men, it seems to me, and therefore what is flattering on a particular body type is as much a patriarchal construct as the idea that household chores are the exclusive domain of women. And that thought makes me want to say, Fuck it, I’ll wear a tent if I want to, who cares if it makes me look pretty? Sometimes I get a bit melodramatic when I feel passionate about a particular subject – I promise, you won’t see me appear in a tent anytime soon. But as I grow older and wiser, I am trying to approach fashion in a different way – I want to choose clothes because they make me feel good, not just because they make me look good. This outfit felt like a good happy medium for me – the blouse, a new favourite from Marled, whose entire collection I’m pretty obsessed with, is oversized but still cut in a way that makes feel like I can pull it off despite my 30DDD bra size. The leggings are my newest everyday staple, comfortable and easy to wear; their extremely slim cut also balances out the proportions of the look. The heels – well, those are definitely a tool of the patriarchy, but this pair is so comfortable and they give me the illusion of height, so I genuinely don’t care. When you’re playing with cuts and neutral colours, you can do so much with accessories, which is part of what I love about only wearing black, white and grey – my Chanel bag has proven to be the best purchase I’ve ever made (surprise, surprise) and my obsession with silver jewelry just keeps getting stronger. I’ve been wearing my new Daniel Wellington watch daily and I can’t see myself being bored with it anytime soon – if you want your own, use the code CEE15 for a discount! I haven’t fully concluded my internal dissertation on fashion versus feminism, but I’m getting there, and I suspect I’m going to be experimenting with a lot more oversized garments along the way. This a controversial subject, but in the end I feel like we are all dressing for ourselves – because aside from a few truly exceptional men, what guy is ever going to notice the different between your new Rag & Bone jeans and your old Citizens of Humanity jeans? – and we are on our own to figure out what that means for each of us as individuals. So tell me, what does dressing for yourself mean to you?

Parfois c’est difficile de réconcilier la mode et le féminisme. Nous avons déjà discuté le changement progressif dans mon style et le fait que maintenant, je préfère des looks plutôt casual, voir même garçonne, et que mon intérêt pour les silhouettes féminines qui flattent ma morphologie diminue. Je suis petite – tellement petite, en fait, que je peux toujours acheter des fringues chez Gap Kids – mais j’ai des formes; je ne peux ni les cacher, ni les démentir, elles font partie de ma morphologie et la plupart du temps, ça ne me dérange pas. (Et, les jours quand ça me dérange, je mange du chocolat – ça ne sert pas à résoudre le problème, mais ça me fait plaisir.) Les vêtements démesurés ne flattent pas les formes – si je mets la mauvaise blouse, nous dirions que j’attends un heureux évènement (ou que je cache un jambon.) Mais c’est le concept des vêtements flatteurs qui me trompe – j’adore la mode et j’ai envie faire bel effet, comme tout le monde. Mais je me demande qui a pris la décision arbitraire sur ce qui est flatteur et ce qui n’est pas. La bonne partie des décisions en mode féminine ont été fait par des hommes, il me semble, et donc l’idée que certaines silhouettes conviennent mieux à certaines morphologies est une construction patriarcal, et n’est donc pas plus légitime que l’idée que les tâches ménagères sont le devoir des femmes. Lorsque ces pensées me viennent à l’esprit, j’ai envie de dire, Putain, je vais mettre une tente si ça me plait, peu importe si elle me convient ! Je dramatise un peu, quand un sujet me passionne vraiment – je vous promets que vous n’allez jamais me voir porter une tente. Et cependant, en prenant de l’âge, je fais un vrai effort de regarder la mode d’une manière différente et de choisir des fringues non-seulement car j’ai l’air bien dedans mais car je suis à l’aise dedans aussi. J’ai trouvé une juste milieu dans cette tenue – la blouse, vient de la marque Marled (j’ai un gros coup de cœur pour leur collection entière), est démesurée mais la coupe est fine, donc j’ai l’impression de pouvoir réussir le coup malgré le fait que je porte un soutien-gorge de taille 80DDD en dessous. Le legging, je porte au quotidien, tellement il est confortable et aise. Et en plus, la coupe sert à équilibrer la grandeur de la blouse. Les escarpins – bon, les escarpins sont sans doute un instrument du patriarcat, mais ceux-ci sont hyper confortables et ils me donnent l’illusion d’être plus grand, donc à mon avis, ce n’est pas grave. Quand vous jouez un peu avec les proportions et les couleurs neutre, vous avez la liberté totale avec vos accessoires – c’est surtout ça que j’adore avec mon dressing complètement noir, gris et blanc. Mon sac Chanel, sur qui j’ai hésité depuis des années, est le meilleur achat que je n’ai jamais fait et, grâce à son cordon en argent, j’aime les accessoires en argent de plus en plus. Je porte ma montre Daniel Wellington au quotidien et je m’en lasse pas – si vous voulez vous offrir un, vous pouvez utiliser le code CEE15 pour un réduction de 15% sur votre achat. Ma dissertation interne au sujet de la mode et le féminisme continue, et j’imagine que je vais faire beaucoup plus de tentatives en vêtements démesurés avant de la conclure. C’est un sujet assez controversé, mais en fin de compte, je crois que nous nous habillons tous pour nous-mêmes – car outre quelques hommes exceptionnels, quel monsieur sera capable de remarquer la différence entre votre nouveau jean Rag & Bone et votre ancien jean Citizens of Humanity? – et c’est à nous de décider ce que ça nous signifie personnellement. Dites-moi donc, comment vous vous habillez pour vous-même ?

Cee Fardoe is a thirty-something Canadian blogger who splits her time between Winnipeg and Paris. She is a voracious reader, avid tea-drinker, insatiable wanderer and fashion lover who prefers to dress in black, white and gray.

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