Sometimes, fashion dreams do come true. The Chanel 2.55 bag has been at the top of my wishlist since, well – since I’ve had a wishlist. But it’s also been the item on my wishlist that seemed the most unattainable and, frankly, frivolous. Despite all of the evidence to suggest that Chanel handbags are actually a sound investment, since their value increases over time, the idea of making the significant initial investment – not on a car or a piece of property, but on a handbag – was one I simply couldn’t bring myself to make. My bank account – and my banker dad – were in complete agreement. And so, I had resigned myself to the idea that, barring a secondhand shopping miracle, the kind that inspire editorials in fashion magazines, the Chanel 2.55 bag was out of my reach. I had moments of pining for it, I admit, but I accepted that unless I won the lottery (which would require remembering to buy a ticket, which I have done exactly once in my adult lift), there was no quilted Chanel handbag in my future. And then – oh, and then. It started with a Facebook message from a friend I hadn’t spoken to for a long time. A series of emails, each one seemingly more improbably than the last, followed. And somehow, through an unlikely twist of fate, I found myself at a law office, writing a cheque to the former owner of a like-new Chanel 2.55 extra mini, complete with its authenticity cards, which I took home with me wrapped in three separate bags (to protect my precious new cargo, naturally.) My very own Chanel bag has been part of my wardrobe for a little over a month now, but my heart still skips a beat every time I see it sitting on the shelf in my closet – after so many near misses and shopping trips where I gave up at the last second, it’s hard to believe this bag is really mine. But be prepared – now that it is mine, you’re going to be seeing it all the time until I find a bag I’m more excited about… which I find it very hard to believe I ever will.
Parfois, les rêves de modeuse deviennent réalité. Le sac Chanel 2.55 figure en haut de ma liste d’envies… bref, depuis que j’ai écrit ma liste d’envies. Il fut aussi l’article dans ma liste d’envies qui me semblait le plus inaccessible et, franchement, frivole. Malgré la preuve que les sacs Chanel sont un investissement solide, car leur valeur accroît à travers les années l’idée de dépenser autant d’argent pour l’investissement initiale – car enfin, ce n’est ni une voiture, ni un appartement, mais un sac à main – m’était impossible. Mon banquier (à propos : c’est mon papa) était tout à fait d’accord. Et donc, je m’étais renoncée à l’idée que, excepté un miracle en shopping d’occasion, la sorte qui inspire des articles en revue de mode, un sac Chanel 2.55 m’était hors de portée. J’ai eu des moments où je m’en languissais, mais j’ai accepté qu’à moins que je gagne la loterie (qui demande que je me rappelle d’acheter un billet, chose que je n’ai jamais réussi à faire), j’allasse vivre sans sac à main matelassé. Et puis – ah, et puis. L’histoire de mon sac Chanel a commencé par un message Facebook d’une amie à qui je n’avais pas parlé pendant longtemps. Quelques mails, chacun plus improbable que le suivant, en ont suivi. Et curieusement, je me suis trouvée dans un cabinet d’avocats, ou je faisais un chèque à l’ancienne propriétaire d’un sac Chanel 2.55 extra-mini, toujours avec ses cartes d’authenticité, que j’ai rapporté chez moi en trois sacs afin de le protéger, tellement il m’était précieux. Ça fait un peu plus d’un mois depuis ce jour fortuit, mais mon coeur tressaillit chaque fois que je vois mon petit sac Chanel sur l’étage dans mon placard – après tant de chances ratées et tant de visites à la boutique Chanel ou j’ai failli faire le grand achat, j’ai du mal à croire que ce petit sac est vraiment le mien. Mais je vous préviens – maintenant qu’il est le mien, vous allez le voir tout le temps, jusqu’à ce que je trouve un sac qui m’emballe plus… et en ce moment, je ne crois pas qu’un tel sac existe.
